MOIS MONDIAL DE LA SÉCURITÉ
Alors que le Mois mondial de la sécurité au travail touche à sa fin, les entreprises doivent réactiver les politiques qui améliorent le bien-être des travailleurs sur le lieu de travail.
Cela devrait commencer par une conversation entre tous les employés et la formation de comités de sécurité sur le lieu de travail qui soutiendront la mise en œuvre en temps réel de directives pratiques visant à prévenir les accidents et à atténuer l’ampleur des dommages en cas de survenance.
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), 6 000 personnes en moyenne meurent chaque jour des suites d’un accident ou d’une maladie liés au travail, ce qui représente au total plus de 2,2 millions de décès liés au travail par an. Parmi ceux-ci, environ 350 000 décès sont dus à des accidents du travail et plus de 1,7 million à des maladies liées au travail. Chaque année, les travailleurs sont victimes d’environ 270 millions d’accidents du travail qui entraînent une absence de 3 jours ou plus et de quelque 160 millions de maladies professionnelles. Environ 4 % du produit intérieur brut mondial est perdu en raison du coût des blessures, des décès et des maladies, en raison de l’absence du travail, des traitements médicaux, de l’invalidité et des prestations de survivants. Les substances dangereuses tuent environ 438 000 travailleurs par an, et on estime que 10 % de tous les cancers de la peau sont attribuables à l’exposition à des substances dangereuses sur le lieu de travail.
Les accidents peuvent survenir n’importe où dans une usine, du stockage aux machines tournantes, en passant par l’élimination des déchets. Il est important que le personnel connaisse l’environnement qui l’entoure, le fonctionnement des machines et la manière dont elles doivent être utilisées, les dangers et les risques prévalents dans leur domaine de travail et les mesures prises par l’employeur pour minimiser les dangers, comme les instructions d’utilisation d’une machine, les plans/programmes de maintenance de la machine. Ces mesures sont si importantes, surtout maintenant, en raison de la nouvelle normalité après la confirmation de la pandémie de Covid19 au Kenya l’année dernière en mars.
La sécurité des lieux de travail est synonyme de continuité et de rentabilité, ainsi que d’un avantage majeur pour les communautés par le biais des emplois préservés, ainsi que pour l’économie nationale grâce aux produits fabriqués et aux revenus versés sous forme de taxes.
Des mesures de précaution doivent être prises pour prévenir d’éventuels accidents qui pourraient coûter des vies, endommager les machines et entraîner un arrêt du processus de production, ainsi que des problèmes de réputation.
Ces mesures commencent par la tenue fréquente de réunions de sécurité, des exercices pratiques ainsi que des instructions écrites affichées à des points stratégiques auxquels les travailleurs se réfèrent avant, pendant et après l’utilisation des machines.
Bien que l’étiquetage puisse être considéré comme un exercice académique futile, il s’agit d’un » vert, rouge et orange » instructif sur les choses à faire et à ne pas faire dans les usines ou sur les lieux de travail.
« En tant qu’entreprise, nous développons depuis plusieurs années des pratiques de travail sûres où l’équipe de direction et les employés sont formés aux mesures de sécurité qui sont nécessaires à chaque étape de la production.
Les fabricants du Kenya et d’ailleurs doivent adopter une solution de verrouillage et d’étiquetage (LOTO), une procédure de sécurité qui garantit que les machines et les sources d’énergie dangereuses sont correctement arrêtées et ne sont pas remises en marche inopinément pendant les travaux de maintenance ou d’entretien, car cela met en danger la vie des travailleurs effectuant les travaux de maintenance », déclare Machacha Muchiri, directeur général d’Amotech Africa.
Les sources d’énergie qui doivent être verrouillées pendant la maintenance peuvent être électriques, mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, chimiques, radiologiques ou thermiques.
Il convient d’accorder une attention particulière aux fabricants qui mettent en œuvre le LOTO, le marquage des zones, l’étiquetage des installations, la signalisation de sécurité et le contrôle des déversements, créant ainsi des lieux de travail sûrs et protégeant les vies et les biens.
Amotech Africa propose des panneaux de sécurité pour rappeler aux gens les dangers tels que les chocs électriques, les pratiques sûres comme le port d’un casque ; le marquage des machines qui informe du statut d’un chariot élévateur, par exemple, de la date de sa dernière inspection, de la date de la prochaine inspection… ; le marquage des zones qui avertit les gens des zones dangereuses et des zones sûres.
« La réputation des marques dépend également de la configuration du lieu de travail. Un incendie, par exemple, ou un déversement d’hydrocarbures qui coûte des vies, est une source potentielle de risque pour la réputation en créant une image de marque négative pour une entreprise. Les accidents entraînent également des risques juridiques et financiers. Il est donc important que de tels incidents soient évités à tout prix », conclut M. Machacha.
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